À PROPOS DE JO THE SNAIL : TOUTE UNE HISTOIRE

UNE UTOPIE PATIENTE POUR LIBÉRER LES APPARENCES

Manifeste 

L’industrie de la mode est en passe de devenir la plus polluante du monde. Les conséquences de la sur- et de la malproduction sont aussi dramatiques d’un point de vue social.
Nos esthétiques, elles, se mondialisent, s’uniformisent. Tous les matins du monde se ressemblent, et chaque jour il faut courir plus vite.
À rebours de cette fuite en avant, une nouvelle génération fait de plus en plus souvent le choix de consommer moins mais mieux. L’économie circulaire, et particulièrement le marché du réemploi textile, sont en plein essor. Le besoin de ralentir, et d’exprimer nos personnalités dans toute leur complexité se fait sentir.

Dans ce contexte, Jo the snail veut offrir une alternative de caractère, ancrée dans l’économie circulaire, pour questionner l’humain sous nos apparences.

Les silhouettes ainsi créées sont libres et instinctives. Chaque vêtement ou accessoire est une pièce unique, travaillée au fil de l'intuition à partir de matériaux déjà chargés d'histoires particulières. 

Je m'appelle Luna. Autodidacte, j'ai créé Jo the Snail comme un alter-ego pour faire vivre cette utopie, et la partager.

Aux origines

Jo, c'est le diminutif du prénom de ma grand-mère, qui non seulement m'a tricoté beaucoup de pulls, mais m'a aussi confié toute une vie de fins de pelotes, quand j'ai voulu me lancer dans ce projet un peu dingue. 

Quant à l'escargot, c'est d'abord un animal très emblématique de ma démarche : ça avance patiemment, en tirant son petit fil. Dans le temps, c'était aussi un bon remède pour soigner les "phtisies", les malades. En tout cas, c'est ce que disait mon arrière grand-mère. Et aujourd'hui, c'est au crochet ou au tricot qu'on reconnaît des vertus apaisantes, thérapeutiques.

Cette même arrière-grand-mère, je l'ai appris trop tard, avait été une as du crochet, confectionnant ses propres tailleurs ! Sans le savoir, je commençai mon tout premier ouvrage crocheté le jour de ses funérailles. 

Il me semblait que s'appeler Jo the Snail, c'était un bel hommage en héritage. 

  • Indépendance

    La liberté de tous et toutes d'évoluer dans un monde à leur mesure comme moteur pour la création de pièces audacieuses hors des sentiers battus de l’industrie.

  • Intuitivité

    Chaque pièce est fabriquée à l’instinct, cultivant du même coup un goût certain pour l’anti-académisme, aux origines d'une esthétique renouvelée, intuitive.

  • Douceur

    C'est encore une démarche profondément politique que de revendiquer une perception sensible des choses du monde. Jo the Snail en est une tentative de retranscription.